LES MANÈGES DE PONEYS
Qui n’a jamais vu un manège avec de vrais poneys ?
Plaisir des enfants et de leurs parents. Découverte d’un animal pour beaucoup. La réplique en miniature du cheval, héros de tant d’aventuriers que les gamins voient à la télé et dans les livres…
Mais, la réalité de la condition de vie de ces animaux est loin d’être une belle histoire ! La plupart de temps, ce genre de manège fait partie d’une fête (rarement la seule « attraction ») et se retrouve entre une sono bruyante et une foule de personnes souvent excitées et des tas d’odeurs en tout genre (grillades, snacks, alcool, fumées de cigarettes…). Les poneys tournent en rond, ou font un simulacre de balade sur quelques mètres, pendant toute la journée (entre 8 et 10h sans interruption), et se souvent sur plusieurs jours d’affilé, avec des enfants sur le dos (dont certains ne sont pas toujours tendres) et traînés de foire en foire dans des camions métalliques sans aucun confort. La fin de leur misérable existence finissant par un trajet vers l’abattoir lorsqu’ils ne peuvent plus tenir le rythme infernal qu’on leur impose.
Les besoins d’un poney : Contrairement à ceux des autres ruminants dont il fait partie, l’intestin du poney est de petite taille, ce qui fait qu’il doit prendre des repas plus petits et plus nombreux pour s’assurer une alimentation optimale. Le poney a besoin de se nourrir avec une grande quantité d’herbes pour pouvoir avoir toutes les protéines et nutriments pour rester en bonne santé. En liberté, il passe environ 16h à brouter. Mais plus il fait froid, plus ses besoins énergétiques augmentent, et il doit donc passer encore plus de temps à se nourrir.
Or, les poneys dans les manèges ne sont pas nourris pendant le temps que dure leur calvaire.
En liberté, un poney boit entre 20 à 40 litres d’eau par jour, en fonction des conditions climatiques (chaleur ou froid, vent ou temps sec…) et peut avoir besoin de plus d’eau encore suivant l ’effort physique qu’il a fournir ou son type d’alimentation. Un poney qui se nourrit d’herbe boit moins qu’un autre nourri avec des aliments secs (foin, grains ou paille) qui représentent l’alimentation de la quasi-totalité des manèges.
Or, les poneys dans les manèges ne disposent pas d’eau propre à volonté. Les poneys, comme la plupart des animaux, ont une ouïe très fine, fréquence entre 6 Hz et 33 500 Hz, alors que l’humain ne peut entendre les sons qu’entre 16 Hz et 20 000 Hz.
Or, les poneys dans les manèges entendent bien plus de sons et de bruits que les humains qui trouvent souvent ce genre de foire déjà bruyante. Un poney a besoin de repos afin de récupérer des forces, comme tout être vivant qui fourni un effort. Comme beaucoup d’autres ruminants, il peut dormir debout par petites phases de sommeil plus ou moins profond vu le bruit incessant et les sollicitations permanentes. Le mieux étant pourtant de pouvoir s’allonger pour récupérer totalement des forces en reposant ses muscles.
Or, les poneys dans les manèges restent contraints de tourner sans cesse pendant plusieurs heures avec des enfants sur le dos. De plus, comme pour tout être vivant (humain compris), le fait d’avoir un même mouvement répété pendant des heures provoque de graves lésions musculaires fortement handicapantes sur le long terme. Des douleurs de toutes sortes qui accablent encore un peu plus le sort de ces animaux.
Or, les poneys dans les manèges n’ont pas de retraites dorées pour bons travaux fournis pendant toute leur misérable existence, mais finissent presque systématiquement à l’abattoir quand ils ne meurent pas d ’épuisement sur le manège.Enfin, la motivation des individus qui gèrent ce genre de manèges n’est pas dictée par l’amour des bêtes, puisqu’il est prouvé ici que les poneys sont victimes évidentes de maltraitances. L’argent facile reste le moteur de cette odieuse attraction.
Or, les poneys des manèges, comme tous les animaux, sont des êtres sensibles qui ressentent non seulement la douleur physique, mais perçoivent également des émotions. Il est donc cruel de leur infliger ce type de souffrance. Il faut refuser ce genre de manège en faisant de nos enfants de véritables exemples de compassion en leur expliquant le calvaire de ces pauvres bêtes pour qu’un jour ce type de « divertissement » affligeant disparaisse des fêtes…
De la même manière, les balades en calèches dans les villes sont une souffrance pour les chevaux, à l ’exemple de cette photo où l ’animal est mort d ’épuisement et de déshydratation
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